Avant 1745, l’église de Lixing se trouvait en dehors du village, à proximité du ruisseau, sur un terrain appartenant au Pfarrwidum et appelé Herrengarten (à l’endroit où se situe l’actuel terrain de tennis). Cette église, qui datait sans doute de la première moitié du XIIIème siècle, était petite et ressemblait à la chapelle Sainte-Croix de Forbach. En 1743, elle fut interdite, sans doute à cause de son mauvais
état ; l’évêque projeta la construction d’une nouvelle église, au centre du village.
Une croix en grès, érigée en 1751 et restaurée en 1841, rappelle aujourd’hui encore l’emplacement de cette ancienne église.
À l’emplacement de l’église actuelle, une nouvelle église fut donc construite en 1744-1745. La paroisse de Lixing n’étant qu’une annexe (jusqu’en 1802, la paroisse de Lixing dépendait de l’église mère de Welferding), les habitants durent financer la construction de cette église qui servit au culte jusqu’en 1875, date à laquelle, suite à l’augmentation de la population du village, une nouvelle église, plus grande, fut construite au même endroit, sur les fondations de l’ancienne.
Cette église subit de lourds dégâts lors de la Deuxième Guerre mondiale et il fallut envisager une nouvelle construction.
En attendant, les offices religieux étaient célébrés dans un baraquement en bois situé au fond de la rue du Rempart, puis dans un deuxième baraquement installé à côté de l’église actuelle.
La première pierre de cette église fut posée le 24 mars 1957. Le clocher de l’ancienne église, d’une hauteur de 35,80 mètres, a été conservé et restauré dans le style du nouvel édifice. Construite en pierre calcaire, l’église mesure 29 mètres de long et et 17 mètres de large. Une association, le Cercle Saint-Maurice, fut fondée en 1959 pour financer une partie de la construction de l’église.
L’intérieur de l’église Saint-Maurice
• Le maître-hôtel, en granit gris du Morvan, et l’autel latéral sont l’œuvre du sculpteur Marc Henard de Saint-Léger-Vauban (Yonne).
• Les bancs sont en bois exotique.
• L’église compte 13 vitraux dessinés par l’artiste sculpteur Gérard Lardeur de Paris et réalisés par l’atelier d’art A. Labouret à Paris. Les sept premiers vitraux du côté droit représentent les différentes étapes de la création du monde selon le livre de la Genèse. Le huitième vitrail représente la Trinité. Les cinq vitraux du côté gauche présentent successivement Abraham, Moïse, saint Jean Baptiste, saint Pierre et saint Jean l’évangéliste. Sur certains vitraux figure le nom de leurs donateurs.
• Cinq statues ornent l’église, dont quatre proviennent encore de l’ancienne église. Saint Marc et le lion, ainsi que saint Hubert et le cerf gardent le baptistère. Elles sont en bois. Saint Joseph, à gauche du maître-hôtel, est en plâtre peint couleur bois. Saint Maurice, patron de la paroisse, est une très vieille statue en bois. La statue en bois de la Vierge, située au-dessus de l’autel latéral, est plus récente.
• Les différentes station du chemin de croix sont l’œuvre de Christiane d’Estienne de Paris.
• Les orgues bénies en 1964 ont été remplacés par un orgue numérique en 2008.
• Le clocher abrite depuis 1958 quatre cloches qui portent les noms de saint Maurice, sainte Marie, saint Joseph et sainte Barbe.
• L’horloge a été modernisée en 2005.